Nous savons tous que c’est la PEUR qui nous empêche de réaliser nos aspirations les plus profondes. Cette peur se manifeste différemment pour chacun de nous. Pour certains c’est la peur d’échouer, de déplaire, de se tromper et/ou de sortir de sa zone de confort. Pour d’autres, c’est plutôt la peur d’être jugé, de ne pas être assez bon et/ou de perdre ses acquis. Peu importe l’élément déclencheur, le résultat reste généralement le même, soit nous outrepassons nos peurs, soit nous leur concédons la victoire. Notre vie, telle que nous la connaissons, est incontestablement le résultat direct de chacun de nos combats.
Tristement, il arrive souvent que nos expériences passées donnent raison à nos peurs et qu’elles deviennent alors des croyances existentielles. Jeunes, nous avons peur de rien! Nous pouvons tout entreprendre, tout accomplir et tout réussir. Nous sommes les maîtres du monde !! Toutefois, il suffit d’une fois… une fois où nous avons échoués, une fois où nous nous sommes trompés, une fois où nous avons été jugés, pour nous en faire une doctrine de vie. Il suffit parfois d’une seule blessure, d’un seul échec, pour nous empêcher de nous épanouir pleinement par la suite.
C’est souvent à ce moment que le phénomène du « contentement » arrive en scène. Pour vous expliquer, permettez-moi cette réflexion; « D’après vous, les chiens, pour bon nombre d’entre eux, adorent-ils les os? » Qu’en pensez-vous? Puis-je vous suggérer que les chiens préfèrent le steak, mais qu’ils se contentent de l’os. Vous en pensez quoi maintenant?
Sachez que ce phénomène est tout-à-fait normal et que le « contentement » se présente sous plusieurs formes et dans plusieurs aspects de notre vie. Personnellement, je crois que le « contentement » fait son apparition là où nos croyances (nos peurs) imposent leurs limites.
L’idée est de prendre connaissance du « phénomène », savoir qu’il existe et d’évaluer où il se présente dans nos vies. Le contentement n’est pas nécessairement quelque chose de négatif. Tant que nous sommes à l’aise avec nos choix de vie, tout va bien. Toutefois, la journée où nos désirs ne correspondent plus à nos choix, c’est là que nous nous devons faire une bonne séance d’introspection.
Pour ma part, avec la sagesse des années, je cherche l’équilibre imparfait de la reconnaissance des acquis éphémères et le désir d’avoir le courage et l’audace de réaliser mes aspirations les plus profondes. Wow, c’est toute une phrase ça, ouff! 😊 Bref, je cherche maladroitement et souvent à tâtons, non sans peur, à valider les limites de qui je suis vraiment, tout en m’efforçant de lever la tête et d’apprécier le moment présent.
Vous savez, chacun d’entre nous a le droit de jouir de la vie comme bon lui semble. J’ose toutefois vous souhaiter de la vivre selon vos vrais choix, vos vrais désirs. Ceux qui vous ouvre la porte à des possibilités infinies et non pas ceux qui vous limitent. C’est là que la phrase, « Il est mieux de choisir sa vie que de la subir », prend tout son sens.
En terminant, je vous laisse avec cette réflexion, : Si vous aviez le courage, l’audace de faire quelque chose de différent dans votre vie, que feriez-vous?
N’hésitez pas me faire part de vos réponses dans les commentaires ci-dessous. J’adorerais vous entendre.
Authentiquement vôtre,
Robert Daigneault
